La mère suffisamment bonne

Pour une foi, un  peu de théorie avec cette mini fiche de lecture qui vous donnera peut-être l'envie de découvrir le livre et l'auteur

Le psychiatre et psychanalyste Donald W. Winnicott (1956) s’est attaché dans ses travaux à comprendre l’influence de l’environnement dans le développement psychique de l’enfant.

Son concept de « mère suffisamment bonne » correspond à une mère qui, pendant les premiers mois de la vie son enfant, s’identifie étroitement à lui et s’adapte à ses besoins.

Au tout début, le nouveau-né est dans une relation de dépendance absolue vis-à-vis de l’entourage. Petit à petit, cette dépendance s’amenuise.

La « mère suffisamment bonne » est celle qui, en s’ajustant, répond aux besoins de son bébé mais laisse la place à une forme de frustration, elle n’est ni trop longtemps absente, ni envahissante.

Pour Winnicott, le trop-plein d’amour peut être aussi toxique que le manque. Le « trop-peu » fait souffrir l’enfant de carences, le « trop » maintient l’enfant dans une sensation de toute-puissance et d’omnipotence, plus précisément, il empêche l’identification du moi comme différencié de la mère

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