Accepter le temps du deuil

« Faire son deuil » est une expression souvent mal acceptée parce qu’ambivalente :  en même temps qu’elle reconnaît la perte, donc la douleur, elle invite à oublier.

En plus du deuil, il faut affronter le regard des autres. Que l’on le veuille ou non, l’endeuillé, comme le malade, dérange, car il rappelle violemment ce que chacun voudrait oublier : la mort. Or, le deuil est un cheminement qui prend du temps.

Chaque cas est singulier et chacun traverse le deuil à son rythme et à sa façon. Nous retrouvons pourtant un questionnement récurent que l’on peut traduire ainsi : « est-ce que je réagis normalement ou suis-je tombé dans un état dépressif ?
C’est pourquoi, outre l’écoute, notre rôle est aussi de donner des repères, de manière que la peur de l’anormalité ne vienne pas faire obstacle au travail intérieur.

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